Bruno Arts est né à Annecy (Haute-Savoie) le 27 octobre 1964.
Il est un descendant des Seigneurs de Menthon et le petit-fils du célèbre guide et champion de ski chamoniard Alfred Couttet (1889-1974) plus connu sous le nom de Couttet Champion | . Bien que skiant depuis l'âge de 15 mois, Bruno Arts ne suivra pas les traces de son grand-père mais celles de son père, François Couttet, peintre amateur qui aurait voulu embrasser une carrière professionnelle mais qui finalement sera hotelier-restaurateur au sommet du Semnoz.
Ainsi, dès sa plus tendre enfance, Bruno Arts découvre le dessin et la peinture en regardant naître sous ses yeux les œuvres de son père, François Couttet, dont le travail bien que discret est d'une très grande qualité. Ainsi, naissent chevaux, chiens, chats, oiseaux,… mais aussi, paysages de Haute-Savoie. Les techniques et supports sont variés, huile, aquarelle, gouache, encre,… sur toile, sur papier ou sur bois.
Ses parents, exploitent l'hôtel (2 étoiles), légué à son père par son grand-père. Le restaurant est recommandé par les plus prestigieux guides (Michelin, Routard, Petit Futé, Automobile Club,…). À partir de 16 ans et jusqu'à 18 ans, il apprend la cuisine et la pâtisserie aux côtés de son père, chef de cuisine.
© François Couttet | tous droits réservés | image protégée
2020 • Année surréaliste pour la planète mais prolixe pour Bruno Arts. La Covid-19 renverse l'ordre établi dans le monde entier. Tout est bouleversé mais pas l'univers de Bruno Arts. Pour lui, hormis quelques changements dans l'organisation de sa vie personnelle, rien n'est ébranlé dans sa vie artistique. Bruno travaille sur deux nouveaux recueils de poèmes qui paraissent en octobre 2020. Fâmes - les femmes de son âme : Pascale et sa nouvelle compagne Fouzia - , et NOIR qu'il signe sous le pseudonyme d'Auguste Noir, poète du début du XXème siècle sorti tout droit de son imagination. Les deux recueils sont entièrement illustrés par ses soins ; le premier par des dessins, des aquarelles, et des illustrations vectorielles réalisées par ordinateur (DAO) ; le deuxième, uniquement par des images vectorielles. Alors que Fâmes prolonge l'hommage fait à Pascale, sa femme, à travers les poèmes de son précédent recueil PASCALE, NOIR est une allégorie de la couleur noire et un hommage à Pierre Soulages dont 2020 est l'année des cent ans. Concomitamment à ce travail d'écriture, Bruno et sa fille Margot, aidés par leur ami William Garcin, commencent la transcription des 44 chansons qu'il a écrit au fil des années depuis 1984. Début octobre, il enregistre avec William Garcin les premières pistes d'une chanson écrite en 2018 - Song for Pascale - et entame l'écriture d'un douzième recueil de poèmes.
2021 • Les transcriptions avancent bon train. Les après-midi des 9, 11, 12, 16, 18 et 19 février, il s'enferme au studio de Thibaud Guichardan avec sa fille Margot et ensemble, ils réalisent les prises des guitares rythmiques de sept titres. Les après-midi des 14, 15, 16, 21, 22, 23 et 28 avril, Margot et Bruno enregistrent les guitares rythmiques d'une vingtaine de titres, puis les 5, 12, 14 et 26 mai après-midi, ils font les prises (guitares rythmiques) de neufs autres titres.
les années 20102010 • Aquarabellesques, un petit recueil d’aquarelles et poésies, paraît aux éditions Arthur’R. Pascal Gallet en signe la préface.
Cette même année, Bruno Arts écrit des poèmes sur des musiques d’Eric Minen tirées de ses 2 derniers albums : Mélodies Urbaines et ElectroMoods. Accompagnés d’Eric Bailles à la basse, ils conçoivent ensemble un spectacle de poésie, musique et photos intitulé ElectroMoods. Denis Vidalie, photographe et ami de Bruno Arts, projette en direct des images illustrant poèmes et musiques.
28 novembre 2010, Édouard Guêt (ivoirien vivant à Aix-les-Bains) arrive par hasard chez Bruno Arts. De cette rencontre improbable, naît le groupe √4 (Racine de 4).
À l’instar des Glimmer Twins (Mick Jagger & Keith Richards), Guêt & Bruno Arts écrivent et composent les chansons ensemble. Guêt a dans ses tablettes les paroles, l'accompagnement et la mélodie d'une douzaine de titres, Bruno Arts y ajoute riffs, gimmicks, ritournelles, contrepoints,…
Du métissage de deux cultures, celle de l’Afrique de l'ouest avec celle de l’Europe. Bruno et Guêt s'entourent de musiciens expérimentés, voire virtuoses, reconnus sur la scène locale (Eric Bailles - basse, Lionel Boyron - batterie/percussions) ou nationale (William Garcin - violon).
2011 • du 24 octobre au 5 novembre, Bruno Arts, Guêt et leurs musiciens s'enferment en studio et enregistrent Sugar Bonbon, le premier opus de √4.
2012 • le 8 février, sortie officielle de Sugar Bonbon. L'album est unanimement salué par la critique et est notamment chroniqué dans la rubrique Qualité France du magazine Rock&Folk (N°538 de juin 2012 - pages 114/115).
2014 • le 12 septembre, Christophe Barbier (directeur de la rédaction de l’Express), accompagné de Pascal Gallet au piano donne au public de l’auditorium de Seynod (74) l’intégralité des poèmes du recueil Aquarabellesques.
2015 • On récolte ce qu’on s’Aime, le 9ème recueil de poèmes de Bruno Arts paraît le 8 février aux éditions Arthur’R. Beau livre de peintures et poésies, il est, en quelque sorte, une rétrospective des œuvres marquantes du travail pictural de Bruno Arts à travers plusieurs périodes, dont celles relatives à son travail numérique.
Les poèmes quant à eux, s’inscrivent dans la suite des recueils précédents, de La trilogie verbale d’un enfant de la Terre à Aquarabellesques.
Ce nouveau livre contient plus d’une cinquantaine de peintures, dont les toutes dernières peintes en janvier 2015 et plus d’une cinquantaine de poèmes.
Octobre, Bruno Arts entame une collaboration d'une année avec la galerie d’Art parisienne Beauté du Matin Calme situé dans le Village Suisse. Il réédite également le Petit Manuel pratique de Ski de son grand-père COUTTET CHAMPION paru en 1932. L’édition est enrichie de photos et d’un texte hommage de Roger Frison-Roche.
Du 26 octobre au 25 novembre 2015, il expose 5 étain et acrylique sur toile au Salon d’Art d’Automne d’Aulnay-sous-Bois dans le cadre du 50ème anniversaire des relations culturelles Franco-Chinoises. À cette occasion, son œuvre L’Homme qui marche sur la Tête a été sélectionnée par la délégation chinoise venue spécialement pour l'événement. Celle-ci sera exposée pendant un an dans les grandes villes chinoises : point de départ Hangzhou puis Shanghai, Beijing…
En fin d'année, Bruno Arts expose à Köln en Allemagne.
2016 • avec ses amis Eric Bailles et David Mougel, il crée le Bruno Arts' Trio l'occasion pour lui de mettre en relief sa poésie à travers un spectacle/concert de poésie et musique.
26 avril, parution de Mon Journal Zen N°1 aux éditions Arthur’R. Ce nouveau livre est plus qu’un simple album de coloriage qui, au fil des pages, pourrait devenir routinier. Il offre, en effet, le moyen de vivre une expérience intérieure différente à chaque page. Il emmène le lecteur à travers des poèmes, des citations, des proverbes, des énigmes et de superbes mandalas déstressants à colorier, à la rencontre de soi-même, aux confins de la beauté et de l’harmonie.
Au calendrier de cette année, trois expositions majeures : Paris, Londres et New-York.
Dimanche 27 novembre, sa femme, Pascale, disparaît tragiquement. Amputé de la moitié de lui-même, effondré, Bruno Arts traverse ce drame qui bouleverse sa vie en se tournant encore davantage vers la spiritualité grâce à deux livres en particulier : L'autre côté de la vie de Philippe Ragueneau et Dialogues avec l'Ange de Gitta Mallasz. C'est grace à la lecture de ces deux livres qu'il réussi à trouver la force de ne pas sombrer définitivement. Il trouve également soutien et réconfort en se jetant dans l'écriture et en poursuivant son projet Bruno Arts' Trio qui, rejoint par son ami William Garcin, deviendra un temps le Bruno Arts' Quartet.
2017 • parution de PO:AIME de la première éternité, nouveau recueil de poèmes, suivi de l'intégrale de sa poésie, de son roman et de ses deux spectacles. À partir de 2017, à chaque nouveau recueil de poèmes, Bruno Arts tente de redonner le goût de la poésie à ses compatriotes en livrant ses derniers poèmes à la clientèle des librairies dans lesquelles il se produit en compagnie de William Garcin et de son violon (Bruno Arts' Duo).
2018 • parution de Amstramgram Pic et pic et calligrammes, nouvel opus poétique en hommage à Guillaume Apollinaire dont 2018 était l'année du centenaire de la mort du poète. Avec ce recueil, Bruno Arts revisite l'Art du poème dessiné (calligramme).
2019 • parution de PASCALE, nouvel opus poétique en hommage à sa femme.
2000 • il coorganise l’événement Bach Altitude, 4 pianos dans la neige, concert dans la neige au Semnoz à 1 704 mètres d’altitude face au Mont-Blanc, le 5 mars 2000. Ce pari fou est un succès. François-René Duchâble, Pascal Gallet, Claire Désert, Marie-Joseph Jude, accompagnés des solistes de l’Orchestre des Pays de Savoie, jouent l'intégrale des concerti de Bach à deux, trois et quatre pianos sous la direction de Mark Foster avec un réel bonheur.
En juillet, aux éditions Arthur’R paraît son roman L’instemps, inexacte incertitude, relatant sa rencontre avec Van Gogh et Gauguin. Dans un style imagé très personnel, musical et rythmique, il propose un voyage onirique en compagnie des plus grands artistes des XIXème et XXème siècles. C’est un hymne à la vie, à l’amitié, à l’amour, une réflexion sur le d’où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? C’est un rêve éveillé qui lui sert de prétexte pour parler de la mort, de la réincarnation, de l’Art, du succès… Dans ce songe se mêlent histoire de l’art et fiction. On s’y promène au-delà de l’espace et du temps en compagnie de Van Gogh, Gauguin, Saint-Exupéry, Picasso ou encore Jacques Higelin, Verlaine, Blaise Cendrars,…
Lors d'un déjeuner à Saint-Marcellin dans la maison-atelier du peintre franco-américain Georges Yatridès, ce dernier n'ayant pas connaissance du travail littéraire de Bruno Arts, mais attentif à sa manière de parler, lui déclara : vous devriez écrire !
Georges Yatridès avait donc décelé les talents de conteur et d'écrivain de son invité juste en l'écoutant parler !
Cette année-là, il réalise également une sculpture pour France Télécom Pays de Savoie / Isère, sculpture tirée à 6 exemplaires et qui sera remise aux lauréats du concours organisé par France Télécom relatif à l'accueil téléphonique et internet des entreprises des 2 savoie et de l'Isère.
2001 • La trilogie verbale d’un enfant de la Terre voit le jour aux éditions Arthur’R. Avec elle, il nous offre un véritable moment d’émotion en nous livrant son regard tour à tour réaliste, surréaliste, engagé, tendre, sur les grands sujets immuables de la littérature dans un style toujours très musical et rythmique. Trois recueils de poèmes et un même titre et pourtant, trois titres différents : Sans Titre - Sang Titre et Cent Titres.
Chacun des trois recueils a sa propre couleur. Trois livres tour à tour œuvres plastiques (papier haut de gamme, reliure originale par écrous et boulons), œuvres graphiques (il réalise lui-même la mise en page), œuvres photographiques et picturales (nombres de ses dessins et photos illustrent chaque volume) et bien sûr œuvres poétiques. Un régal pour les yeux, le toucher, le cœur et l’esprit. Une fois encore les réactions arrivent spontanément et la trilogie reçoit un accueil très enthousiaste.
2002 • sa première bande dessinée : Requi’Aime pour Tango est enfin éditée (Arthur’R éditions).
Dans cette BD réservée aux adultes, il mélange deux techniques qu'il maîtrise parfaitement, l'encre de Chine pour le dessin et l'informatique pour la mise en couleur et la composition des textes. Il signe également deux nouvelles peintures numériques, Anthropomorphie Blue en hommage à Klein et Trace. Ses quatre premières œuvres numériques marquent le début de chaque acte de cette bande dessinée.
François-René Duchâble signe la préface et Pascal Gallet la musique. En effet, Bruno Arts a choisi dans le répertoire pianistique de son ami 4 pièces musicales pour accompagner la lecture des 4 actes de sa BD, afin de mettre du relief au récit et aux images.
2003 • pour la promotion de sa BD, Bruno Arts enchaîne les journées dédicaces tout au long de l'année.
À la demande de la mairie de Montmin, Bruno Arts se voit confier la direction artistique de la première édition de L'Art Pur des Montagnes(9 et10 août) dont il est également coorganisateur. Pour l'occasion, Bruno Arts invite ses amis artistes annéciens (Lautrédou, Denis Vidalie, Jean-Marc Favre, William Garcin, Pascal Gallet, Yan Zoritchak et René Broissand). Il participe à cet événement culturel en exposant ses photosculptures aux côtés des sculptures mystérieuses et cosmiques de Yan Zoritchak dans le cœur de l'église Saint-Maurice de Montmin.
31 décembre 2003, Bruno Arts quitte ses associés et l'agence de communication qu'il avait créée 6 ans auparavant pour se consacrer dorénavant à sa carrière artistique.
2004 • janvier, il réalise une commande de 10 toiles pour une société de promotion immobilière Annécienne.
Février, sa poésie entre à l'école. Françoise Chatel, institutrice à l'école privée Saint-Michel (Annecy) met au programme récitations de sa classe de CM1, un poème de la trilogie verbale d'un enfant de la Terre tiré du volume 3 (Cent Titres). En ce début d'année 2004, il produit sept nouvelles œuvres numériques à la dimension biblique, The Life - Holy Face - Cathedral - Selfportrait - The Prayer - Corpus Christi et The Death. Celles-ci sont réalisées dans le but de faire un ensemble homogène dans la technique et les couleurs employées. Elles forment ainsi un Chemin de Vie et de pensée sorte de miroir spirituel au Chemin de Croix.
L'année 2004 est riche en expositions, salons du livre, festivals de BD (il est notamment invité à exposer au Palace de Menthon, au château de l'Échelle à la Roche-sur-Foron et sur invitation de Pierre Hérisson, sénateur de la Haute-Savoie et maire de Sévrier au Prieuré de Sévrier).
Les 30, 31 juillet et 1er août 2004, il expose à Montmin dans le cadre des journées artistiques de L'Art Pur des Montagnes dont il est également le coorganisateur et le directeur artistique. Il y présente ses peintures numériques et ses nouvelles toiles au côté de Kymia, Godefroy Kouassi, Yvon Chiampo (élève de Yan Zoritchak) ou encore Joëlle Bonnamy (élève de René Broissand).
Dans le même temps, paraît aux éditions Arthur’R un tout nouveau recueil d’une trentaine de poèmes Chagrain d’Amour et autres pensées indociles qu'il présente et dédicace au Palace de Menthon.
2005 • plusieurs expositions sont au calendrier. Le 12 mars - Son spectacle poésie-musique écrit, il le propose au public en avant-première et dans le cadre du printemps des poètes au Palace de Menthon. Ce spectacle intitulé La vie d’un Enfant de la Terre est pour lui l’occasion d’explorer un nouveau mode d’expression. Accompagné de William Garcin au violon qui incarne le Temps, Bruno Arts dit et joue ses propres poèmes dans la peau de l’enfant de la terre. À cette occasion, aidé de sa femme et de sa sœur, il crée et réalise son propre costume de scène. À peine sorti de scène les propositions fusent déjà pour rejouer le spectacle au Palace de Menthon, à Munich dans le cadre d’un programme d’échange linguistique Franco/Allemand, ou encore dans d’autres communes de Haute-Savoie.
Début de l’été, Bruno Arts enregistre un premier single : 54 seconds for a second-best.
17 septembre - Bruno Arts devient membre de la Société des Auteurs Savoyards (SAS). Hormis les membres-fondateurs de l'association, il est le seul auteur à être entré au sein de cette société de "gens de lettre" sans avoir les 2 parrains obligatoires pour y être admis. La force et la qualité de ses écrits ont suffi à l'emporter sur le règlement interne de l'association.
Cette même année, Bruno Arts expérimente et met au point une nouvelle technique, il peint avec de l’étain en fusion directement sur la toile. Il réalise ainsi une première toile abstraite en bleu, blanc et étain intitulée Tsunami.
2006 • l'année débute en peinture avec une série de toiles sur le thème des masques africains. Un travail de recherche sur les éléments primitifs présents dans l'art nègre. En plus de l’étain qu’il coule en fusion directement sur la toile, il incorpore de nombreux matériaux issus de la nature, de l’industrie plastique ou alimentaire (coquillages, emballages, café,…). Cette matière qu’il crée en 2 dimensions dans ses peintures numériques par des artifices graphiques, il la matérialise en 3 dimensions sur ses toiles. La frontière entre la peinture et la sculpture est devenue encore un peu plus fine dans ses nouvelles œuvres.
2007 • toujours accompagné de son ami William Garcin, il rejoue son spectacle La vie d’un Enfant de la Terre aux Vendredis de Malaz à Seynod dont il est le directeur artistique et l'animateur. Mais pour la première fois, il y inclut 4 de ses chansons, qu’il interprète accompagné de sa guitare.
2008 • son spectacle La vie d’un Enfant de la Terre est programmé à Alby-sur-Chéran dans la magnifique Chapelle Saint-Maurice dont le spectacle inaugure la rénovation du lieu.
2009 • Bruno Arts écrit un nouveau spectacle intitulé L’enfant de la Terre et l’Amour. Tout comme le précédent, celui-ci est un voyage poétique et musical, mais cette fois à travers ce sentiment aux multiples facettes qu’est l’amour (amour filial, amour réciproque ou non d’un homme pour une femme, amitié,…). Pour ce spectacle, Bruno Arts et accompagné par son ami Pascal Gallet au piano. Bruno Arts incarne une fois encore l’enfant, tandis que le piano incarne l’amour.
1990 • après réflexion, Bruno Arts décide de se mettre à son compte est crée son studio de création graphique et adopte le nom de Bruno Arts. C'est à partir de là qu'il signera désormais tous ses travaux artistiques sous ce pseudonyme. Bruno Arts se fait très rapidement une bonne réputation dans le microcosme Annécien de la publicité, et c'est ainsi qu'il est approché par le directeur de l'école de dessin d'Annecy-le-Vieux qui lui propose de remplacer son professeur de graphisme alors en congé maternité. Bruno Arts accepte et occupera le poste le temps de 2 années scolaires. Avec la volonté de rester toujours à la pointe des techniques de son métier, Bruno Arts achète un Macintosh et apprend par lui-même l'infographie et l'utilisation des logiciels de PAO, d'illustration et de travail de l'image. Cette année-là, il découvre l'univers d’Hugo Pratt avec Corto Maltese, c’est une révélation. Pierre Paccard (fonderie de cloches Paccard), lui confie la réalisation de 2 petites sculptures en ronde-bosse pour l'ornementation de 2 cloches commandées par une église italienne.
1992 • | Naissance de son fils Valentin | la photo faisant plus que jamais partie de son univers de graphiste publicitaire, Bruno Arts investi dans un boîtier Nikon F4 et se lance dans la photo professionnelle afin de répondre aux demandent de ses clients pour la réalisation de leur documents publicitaires (plaquettes, brochure, catalogue,…). Pour maîtriser ce moyen d'expression qui est nouveau pour lui, il s'imprègne des images de Doisneau, Boubat, Sieff, Cartier-Bresson, Brassaï,…
1994 • Le 28 octobre, Bruno dépose Bruno Arts et son logo auprès de l'INPI. Bruno Arts est désormais une marque déposée et son logo est protégé. Cette année-là arrive enfin la première concrétisation de son travail, Sans Titre, premier volet de ce qui sera La trilogie verbale d’un Enfant de la Terre est édité aux éditions Arthur’R ; y figure une trentaine de poèmes choisis parmi ceux écrits entre 1983 et 1994. L’ouvrage est accueilli avec enthousiasme. Il reçoit des messages spontanés de lecteurs touchés par sa sensibilité et la qualité de son travail. Lors d’un déjeuner en compagnie de François-René Duchâble, celui-ci lui confie : Sans Titre est mon livre de chevet.
1995 • | Naissance de sa fille, Margot | Bruno Arts commence la genèse de sa bande dessinée Tango et Cachila, Requi'Aime pour Tango. Les traits des premiers personnages sont jetés. Mais par manque de temps, ceux-ci resteront dans ses cartons à dessin jusqu'en 2000.
1996 • il crée un nouveau concept artistique, la photosculpture. Le 10 mai, il présente pour la première fois douze photosculptures à Bonlieu (Annecy), dans le cadre de l'exposition Créations d'Artistes, aux côtés d'artistes tels Godefroy Kouassy, Pierre Margara, Robert Ramel, Catherine Zoritchak… À l’occasion de cette exposition Yan Zoritchak venu en spectateur salue son travail par un : c’est fort ce que tu fais, très fort !
Il expose ensuite ses photosculptures durant tout le mois d'octobre à Cran-Gevrier et plusieurs œuvres sont vendues. Cette année là, il s’associe avec Jean-Marc Favre, photographe spécialiste des sports de glisse et de l’extrême à la renommée internationale et détenteur de plusieurs titres de Champion du Monde dans sa spécialité. Autour d'eux, se cristallisent des énergies et ils fondent un an plus tard avec 3 autres professionnels de l'image et de la communication, une agence conseil atypique à Annecy. En effet, l'agence propose autour du conseil en communication, l'intégralité des services de la chaîne graphique en interne (un team publicitaire avec un studio de création graphique intégré, un pôle web, un atelier de numérisation, de retouche d'images et de flashage, une imprimerie offset feuille et une agence photo d'illustration et de reportage avec un plateau photo et un matériel numérique à la pointe pour l'époque). Parmi ses clients : Salomon, Cartoon Networks, Eider, des restaurateurs étoilés et/ou meilleurs ouvriers de France tels Édouard Loubet (Moulin de Lourmarin - Lubéron), Claude Legras (Auberge de Floris - Suisse), Emmanuel Renaut (Le Flocon de Sel - Megève), des hôtels de luxe 4/5 étoiles (Village Montana - Tignes - Val Thorens)…
1999 • Bruno Arts explore une nouvelle manière de peindre. Les nouvelles évolutions de Photoshop, le logiciel professionnel de retouche photographique d'Adobe, lui ouvre de nouvelles perspectives et il crée ainsi ses premières peintures numériques, Church et Stained-Glass Window.
1980 • son univers pictural s’élargit à Braque, Picasso, Nolde, Klee, de Chirico, Mondrian, Soutine, Modigliani,…
C'est en étudiant la vie de ce dernier que la sculpture fait son entrée dans son monde artistique avec Brancusi.
Les années suivantes, sous l'influence de son professeur de français Mme Feydel, commence alors pour lui une autre passion, celle de l’écriture et plus particulièrement de la poésie. Il dévore Kafka, Orwell ou Kerouac, mais surtout, il apprend la magie des mots et du langage avec Rimbaud, Verlaine, Baudelaire, Apollinaire, Senghor, Cendrars, Prévert,…
1981 • c'est au lycée Gabriel Fauré d'Annecy que Bruno Arts fait la connaissance de Pascale. Amoureux l'un de l'autre, c'est le 4 avril 1982 que débuta leur union. Pascale deviendra sa femme et sera et est toujours une source inépuisable d'inspiration, notamment dans ses écrits.
1983 • il prépare un baccalauréat B, spécialité économie, qu’il présente une première fois sans succès en juin 1984. Dans le même temps, l’idée d’une trilogie poétique naît dans son esprit, ainsi que l’écriture d’un roman dans lequel il raconterait de manière onirique sa rencontre avec Van Gogh et Gauguin. Il a aussi pour projet la réalisation d’une bande dessinée et des envies musicales.
1984 • le carcan scolaire ne lui convenant plus et aimant apprendre par lui-même, il prépare à nouveau son BAC B avec le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED) et le passe avec succès en candidat libre en juin 1985.
Après avoir lu Le manifeste du surréalisme d’André Breton, il expérimente l’écriture automatique, puis, toujours passionné de peinture, il se lance dans l'aventure picturale et réalise sa première huile sur toile : Higelin au Casino de Paris. Depuis, il n'a jamais cessé de peindre et d'expérimenter toutes les techniques picturales (huile, aquarelle, gouache, acrylique, pastel,…). Nombre de ses créations font partie de collections privées en France et à l'étranger.
1985 • ayant apprécié l'enseignement à distance, il décide de préparé avec le CNED un BAC A3, spécialité Arts plastiques, qu’il réussit avec mention en candidat libre en juin 1986. Son professeur d'art plastique lui adresse une lettre d'encouragement dans laquelle il pointe sa virtuosité technique. Les appréciations de son professeur (bon peintre, bon coloriste, élève indiscutablement doué, forte personnalité) le confortent dans ses aspirations artistiques.
Toujours à l'affut, il découvre le style de Bilal à travers La foire aux immortels et La femme piège, et se met à suivre les parutions de ce dernier.
De 1986 à 1988 • Bruno Arts entre en première année de préparation d'un BTS Communication et action publicitaire au lycée Emmanuel Mounier de Grenoble (année scolaire 1986/1987). Puis il réalise la deuxième année par correspondance, toujours avec le CNED et se présentera à l'examen du BTS en candidat libre en juin 1988 mais sans succès.
1988 • Bruno Arts enchaîne, également par correspondance, avec Éducatel, une formation de directeur artistique et là encore ses professeurs d’arts plastiques apprécient la qualité de ses travaux.
1989 • en janvier, il débute une carrière professionnelle dans la publicité à l'agence chambérienne Gemap au poste de graphiste roughman. Les trajets Annecy/Chambéry, les heures passées à l'agence dépassant souvent très largement les 39 heures hebdomadaires, Bruno Arts met ses projets artistiques entre parenthèses. La vie familiale qu’il est en train de construire ne lui laisse guère plus que le temps d’écrire. Il continue pourtant d’observer et de prendre des notes, de stocker des idées. Son employeur qui a créé une petite maison d'édition lui demande également de réaliser la création et la mise en page des titres à paraître. C'est ainsi qu'il collabore avec Christian Mogore, alors reporter sportif à la rédaction du Dauphiné Libéré. Bruno Arts conçoit et réalise aux éditions Agraf (livres d'art et d'histoire) la maquette de deux livres : La Grande Histoire des Jeux Olympiques d'Hiver et La Grande Histoire du Ski. Grace à la qualité de ses créations et maquettes, Gemap remporte de nombreux gros budgets (notamment, EDF Savoie, DDE de la Savoie, CCI de la Savoie, Office du tourisme de la Savoie,…) face aux agences de publicité concurrentes et Bruno Arts estime alors qu'il occupe un poste de directeur artistique junior et non de graphiste roughman, mais n'ayant pu obtenir auprès de son employeur la révision de son contrat de travail sur ce point, Bruno Arts démissionne et quitte Gemap le 31 décembre 1990.
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les années 70Les années 1970 s'écoulent entre l'école à Annecy et le Semnoz où il ne manque pour rien au monde de parcourir la montagne en tous sens l'été, ni une seule journée de ski l'hiver et ce, quel que soit le temps qu'il fait.
À 12 ans, il s’intéresse déjà aux différents mouvements picturaux. Ses premiers coups de cœur vont à Michel-Ange, Léonard de Vinci et Albrecht Dürer. Il commence à dessiner en explorant différentes techniques : mine de plomb, fusain, sanguine, crayon de couleur et se fait la main en recopiant notamment, des dessins animaliers.
Dans le même temps, il découvre les univers de Gotlib et Franquin, réalise ses premières planches de B.D. et affirme des goûts musicaux très différents de ceux des enfants de son âge. Il aime écouter Beethoven, Dvorjak, Mozart,… ou dans un tout autre registre, Higelin, Bowie, Pink Floyd, Queen, Joe Cocker, Neil Young, les Doors, les Beatles, les Rolling Stones, les Who ou encore Lou Reed et le Velvet Underground.
C’est à cette époque, grâce à Paul Colombo, son professeur d'anglais au collège des Balmettes à Annecy, qu’il plaque ses premiers accords de guitare sur la chanson Sacrée bouteille de Graeme Allwright. Paul Colombo est un professeur quelque peu atypique. Il vient régulièrement en cours avec sa guitare et enseigne l'anglais à travers les chansons de Cat Stevens, Bob Dylan, Joan Baez,… Pédagogue dans l'âme, il a créé au collège un petit club guitare et tous les jeudis après la cantine et jusqu'à la reprise des cours à 14h00, il enseigne gratuitement la guitare aux élèves de l'établissement qui le veulent. Il suffit pour cela de venir avec une guitare.
Dans le même temps, Bruno Arts découvre les œuvres, les écrits et les destins de Vincent Van Gogh et Paul Gauguin qui restent à ce jour ses peintres favoris avec Modigliani. Il entre également dans l'univers impressionniste (Monet, Pissarro, Sisley, Degas, Lautrec, Cézanne,…) et fauve (Matisse, Derain, Vlaminck,…).
Bruno Arts se met à peindre. Dans un premier temps, il explore l'aquarelle et le pastel.
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